Le coût des voitures ne cesse d’augmenter régulièrement. Parallèlement, les assurances automobiles deviennent de plus en plus onéreuses. Les critères de souscription sont complexes, exigeant des garanties étendues contre les risques variés. On vous en dit plus ici !

Les critères liés au conducteur

Les assureurs adaptent le prix de l’assurance auto en évaluant le risque que représente chaque conducteur. Pour cela, plusieurs critères personnels entrent en ligne de compte dans le calcul de la prime.

L’âge du conducteur et le nombre d’années de détention du permis influencent grandement les tarifs. Un jeune conducteur est statistiquement plus exposé au risque d’accident, tout comme les automobilistes les plus âgés. Le profil idéal pour les assureurs est celui d’un conducteur d’âge mûr avec une solide expérience.

Bien qu’illégale désormais, la discrimination basée sur le sexe persiste dans les faits. Les hommes paient en moyenne des tarifs plus élevés que les femmes, jugées plus prudentes au volant.

La situation familiale du conducteur est aussi scrutée par les assureurs. Selon eux, les conducteurs avec une famille à charge tendent à adopter une conduite plus responsable, ce qui se traduit par des primes plus avantageuses.

Le lieu de résidence du conducteur impacte également le niveau de prime demandée. Un secteur avec un fort taux de sinistralité implique logiquement des tarifs plus élevés pour se prémunir du risque.

Le bonus-malus accumulé au fil des années joue bien évidemment un rôle majeur. Plus le conducteur accumule d’années sans sinistre responsable, plus le coefficient de réduction sur sa prime est avantageux.

Enfin, les antécédents du conducteur en termes de sinistres et de résiliations de contrats sont étudiés minutieusement par les assureurs, qui n’hésitent pas à surtaxer les profils jugés à risque.

Les critères liés au véhicule

Autre élément central du calcul de la prime : le véhicule lui-même. Un véhicule neuf ou haut de gamme engendre des frais de réparation nettement supérieurs en cas de sinistre pour l’assureur. C’est pourquoi l’assurance d’un véhicule flambant neuf est généralement bien plus chère que celle d’un véhicule d’occasion.

De nombreuses caractéristiques du véhicule sont passées au crible par l’assureur :

  • le modèle ;
  • la marque ;
  • la puissance fiscale ;
  • le type de motorisation (électrique, hybride, essence ou diesel) ;
  • le type de carrosserie ;
  •  ainsi que la valeur vénale estimée selon la cote argus.

Plus le véhicule est puissant, luxueux et donc coûteux à l’achat ou à l’entretien, plus l’assurance sera onéreuse.

Les autres critères de calcul

Chaque année, les compagnies d’assurance doivent intégrer de nouveaux paramètres pour le calcul de leurs primes. En 2024, le risque climatique pèse de plus en plus lourd dans la balance, avec l’augmentation prévue des événements météorologiques extrêmes comme les tempêtes, la grêle et les inondations.

La sophistication technologique croissante des véhicules, qui rend leur réparation plus complexe et coûteuse, se répercute également sur les tarifs.

Enfin, l’évolution de la fiscalité applicable, comme la hausse des taxes sur les contrats d’assurance, a un effet inflationniste direct sur le montant des primes pour les automobilistes.

En résumé, de multiples facteurs techniques et actuariels entrent en jeu pour établir le juste prix d’une assurance automobile. Comparer les offres est indispensable pour dénicher la formule idéale, au meilleur rapport qualité-prix selon son profil de conducteur et son véhicule.

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